Vincennes, de l'exposition coloniale au centre de rétention, enfermés pour étrangeté.
Ce film est une évocation sur la France coloniale d’hier, et sur les luttes autour et dans les centres de rétention aujourd’hui.
Voir le film : http://tvbruits.org/spip.php?article1220
Cochon : animal, mammifère, social, omnivore, et domestique, élevé pour sa chair ; viande de cochon.
De la maternité au supermarché en passant par le sevrage et l’engraissement, 3 expériences scientifiques cherchant à objectiver le bien-être des cochons en élevage industriel, discutées par 2 biologistes, 1 philosophe, 1 animalier, et 2 stagiaires à la station de recherche porcine de l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) à St Gilles en Bretagne. Entre enquête journalistique, vulgarisation scientifique, et documentaire animalier, un film charcutier sur les pratiques des hommes de science.
« La chenille devient papillon, le cochon devient saucisson, telle est la loi de la nature. »
Un Cauris, c’était un coquillage blanc, utilisé comme monnaie aux Pays Dogon, région De Mopti au centre Est du Mali, jusqu’au milieu du Vingtième siècle. Jusque là, tout le monde était payé ou payait les autres en Cauris. Une excision coûtait environ 10 Cauris, 10 coquillages.
Le film porte ce titre, parce qu’il nous met devant une réalité, un fait social, une pratique ritualisée et coutumière, l’excision, qui a son prix, qui a sa valeur culturelle aussi. Nous sommes parties au Mali comprendre cela, poser des questions, interroger la culture, aller à la rencontre, se mêler aux gens, à ceux qui luttent là-bas contre cette pratique.
Ce film est un portrait, le portrait de cette lutte, à travers le visage et les paroles de ceux qui veulent envisager le Mali sans l’excision, ceux qui sensibilisent, forment, ceux qui vont dans les villages informer, ceux qui préparent des lois, ceux qui se battent, les femmes, les hommes. Nous sommes parties et sur le chemin du retour nous avons construit ce film.
Court-métrage, réalisé pendant une semaine d’ateliers avec des migrants et des habitants de Mytilini, île de Lesvos, Grèce. Quatre personnages, quatre histoires qui se croisent, du Pakistan à Mytilini, qui sait ce qu’il y a dans un oeuf de dragon ? Houcine dit qu’ils sont des dragons, eux qui ont franchis les frontières, et que personne ne peut savoir ce que contient un oeuf tant qu’il n’a pas éclos.
Voir le film : http://ozhonaaye.wordpress.com/2011/11/04/the-story-of-dragons-eggs-2/
Envol - 4’29 - Une tentative d’envol, un raprochement entre la chute et le souffle vital. Une variation sur la gravité, sur l’attraction qui attire un corps vers le sol. En résulte un renoncement, un mur.
Musique: extrait de Yechida / John Zorn
Eau - 5’10 - Un regard porté sur mon intimité, comme une sorte de dédoublement conscient vu à travers l’objectif-miroir.
Chanson de prisonniers - 4’09 - L’enfermement quotidien. Il en a le caractère par sa persistance répétée et sans issue. Celui-ci est rythmé par la vision extérieure de ce que pourrait-être des intérieurs heureux.
Musique: Berta / Big Louisiana
Tango - 4’31 - Un meurtre dont on ne connaîtra jamais les auteurs. Un deuil porté par la force d’un couple dansant. La trahison, le déni d’un pouvoir, face à la grande tristesse d’un peuple.
Musique: Lamento Cubano / Bebo Valdés
Bouche - 4’09 - Donner la parole à l’image. À l’image de la coupure qu’est la bouche, frontière entre cet intérieur et cette parole donnée. La difficulté de la compréhension du langage, une absurdité de signifiants.
Anvers - 3’03 - Un regard vers un extérieur intemporel à travers une fenêtre rytmant le temps.
Face Mur - 1’20 - Retirer sa peau, devenir passe-murail. Sortir de ses corps qui nous entourent.
Zone Neutre - v5’40 - La fascination de voir le temps se réaliser. Voir l’autre qui regarde un ailleurs, pour peut-être, accéder à d’autres désirs.
Ikaria - 11’43 - Le passage à un acte qui pourra libérer le rêve de toutes ses contraintes. L’imaginaire pourra t-il devenir reél?
Les quatre dernières vidéos appartiennent chacune à un corpus différent, regroupant dans chacun, vidéos et photographies.
La mémoire de la bombe atomique et de ses terribles effets constitue l'identité de la ville de Hiroshima, reconstruite autour du Parc du Mémorial de la Paix.
Mais l'herbe a repoussé et le temps a effacé les traces de la désolation atomique. Le long de la rivière, les arbres du jardin Shukkeien traversé par l'écrivain Tamiki Hara le matin du 6 août 1945, semblent se dresser depuis toujours.
J'ai filmé quelques fragments des multiples mémoires qui se sont déposées dans la ville.
Cet essai visuel est une chaine d’écriture, une parole-relais entre neuf individus âgés de 20 à 30 ans qui réfléchissent à la mise en oralité de l’écriture (poète, slameur, rapeur, écrivain, compagnie de théâtre). Ils se répondent les uns aux autres par l’image de leur texte déclamé. On passe ainsi d’une identité à une autre, d’une question à une autre, car ,peut être , l’identité de chacun change, se construit et se forge au contact des identités voisines.
Nous sommes dans la frontière - 54'23'' - Chaque soir, dans les murs du foyer, deux cartes se rejoignent et se superposent : celle des trajets faits de milliers de kilomètres et celle des parcours quotidiens dans Paris et sa banlieue. Comme s’il s’agissait d’une seule et même carte, décrivant un seul et même « pays ». Celui de tous ceux qui sont un jour partis et ne sont pas vraiment arrivés quelque part. Une enquête réalisée au Centre d'Hébergement d'Urgence de la rue des Pyrénées à Paris en 2003.
Pour l’instant, c’est là qu’on habite - 65' - Pour qualifier le système de l’urgence, les résidentes de Laumière disent toujours qu’avant d’arriver ici elles étaient « au 115 ». Comme si elles désignaient là, non pas un numéro de téléphone, mais celui d’une rue. Être au 115, c'est être pris dans l’alternance des nuits en Centres d'Hébergement d'Urgence et des jours à errer dans la ville. C’est pourquoi toutes les résidentes décrivent leur arrivée à Laumière comme la sortie d’un enfermement. Une enquête réalisée au Centre d'Hébergement d'Urgence "stabilisé" de l’avenue de Laumière à Paris en 2009-2010.
Une enquête sur le temps et le travail - 48'59'' - Quand on pose la question du lieu, on pose la question de son "dedans" qui se construit dans un rapport problématique au "dehors". Le foyer donne l’impression de ne pas avoir de dedans, de n’être qu’un maillon dans l’organisation du dehors, de la ville et des normes qui l’organisent. Et pourtant, un dedans s’y loge secrètement. Peut-être faudrait-il juste commencer par le dire. Une enquête réalisée au Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale du Pré-Saint-Gervais en 2009-2010.
Buta, dans le sud du Burundi. Quarante élèves d'une école s'organisent en ateliers pour réfléchir, quatre mois durant, à la guerre qui touche leur pays depuis 1993.
Dans la cour de leur école, ils ont installé une table de négociations de paix imaginaires autour de l'identité burundaise et inventé un personnage fictif, Magume. À travers lui, les élèves témoignent de leurs vies et interrogent les identités Hutu et Tutsi.
Notes sur le système de transport collectif de la ville de Mexico.
Un film de quarante minutes en couleurs.
Un film de photographies sur l’amour, le voyage et le travail.
Un film avec des baisers langoureux, un dieu mort, des hommes politiques, un violoniste, des policiers, Claude Levy-Strauss, des rames et des portillons, la voix d'Olivier Derousseau, des vendeurs de disques, un plan de métro, des clowns, une chanson de Chavela Vargas et des manifestants.
Un film qui constate, avec joie, au fil des rencontres, l’impossible gestion des flux humains.
Ce film, coréalisé, est l’évocation d’un voyage qui commence à Roubaix, passe par Paris, Grenoble, Lussas, Cerbère, jusquà Porbou.
Le mémorial Walter Benjamin est à Porbou.
En 2003, Isabelle Ogilvie est actrice dans un film d’Olivier Derousseau, Dreyer pour mémoire, tourné au CAT L'Oiseau mouche à Roubaix. C’est dans ce contexte qu’elle transmet une irrépressible envie : « faire du cinéma ».
Nous sommes en 2011, un film s’achève. Il figure l’histoire d’une rencontre et d’un malentendu. Rencontre d’un homme et d’une femme, qui tente de vérifier ce qu’égalité veut dire et malentendu à propos du destin des images.
Les paroles enflammées de trois femmes de la scène hip-hop à Bogotá ont encouragées une exploration mi-sociologique/mi-vidéaste.
Ces "notes audiovisuelles" dépeignent les formes variées d'action politique et sociale des rappeuses, dans un terrain dominé par des hommes et dans un contexte où le conflit armé fait partie de la vie quotidienne.
Les manifestations, émeutes et pillages de décembre 2001 ont révélé à la scène internationale la grave crise économique que traverse l’Argentine. Cependant dès le milieu des années 90, les licenciements massifs ont poussé les plus pauvres à s’organiser collectivement pour faire face à la misère. En dehors des structures syndicales ou politiques, apparaissent des mouvements de chômeurs et les premiers « piquetes » blocages de routes.
À travers cette nouvelle pratique se développe une forme d’organisation basée sur l’horizontalité et une recherche constante d’autonomie face aux institutions.
Tourné en 2003, BUSQUEDA PIQUETERA donne la parole aux piqueteros du MTD Solano (Movimiento de trabajadores desocupado).
Voir le film : http://tvbruits.org/spip.php?article1203
Ce film est un regard sur Le Caire en octobre 2011 un mois avant les éléctions législatives du 28 novembre dernier. Ces éléctions ont été précédées par une nouvelle occupation de la place Tahrir et de violents affrontements avec plus d’une trentaine de morts.
Associée au journal mensuel CQFD, Regarde à Vue filme le quotidien de la vie du Caire ainsi que l’ambiance politique à travers les manifs, les écrits sur les murs, les tractages, le son…
Voir le film : http://www.regardeavue.com/?p=video&v=cairo-oct-2011
Réalisé comme contribution à une journée « Crise » organisée à Montreuil dans le lieu la Machinante, ce petit film de montage est un bras d'honneur aux capitalistes en crise.
Super8 sur poésies.
Errance et chemin perdu autour de la frontière.
Voir le film : http://ozhonaaye.wordpress.com/2013/06/19/magic-cyclope-2/
Document sonore réalisé par les Cafards de Montreuil, collectif de chômeuses et précaires, a &eeacute;té pensé comme complément à un petit guide sur les contrôles domiciliaires de la CAF.
Au delà des « billes » techniques et juridiques permettant aux allocataires de se défendre face aux contrôleurs, ce document cherche à désacraliser le rapport aux institutions sociales, et met en avant la nécessité de ne pas céder à la peur et l'isolement.
Écouter le document : http://www.sonsenluttes.net/spip.php?article441
Auto-réduction au supermarché. Paris. 31 décembre 2008.
Anomalies est un cinétract tourné en super 8 par le collectif "les scotcheuses", un docu-fiction sur les éleveurs de moutons qui refusent le puçage de leurs bêtes, réalisé lors d'une fête dans sur le Causses du Tarn, mêlant récits de luttes, discussions, banquets, musiques, danses, spectacles,…
Nos hôtes, éleveurs de brebis, étant en lutte contre les contraintes et les contrôles imposés par les réglementations européennes et françaises, nous leur avons proposé de faire ce film et de le montrer le dernier jour de la fête. Au départ, il y a ce qu’ils vivent et ce qu’ils défendent dans leur refus, et à l’arrivée un conte burlesque des temps modernes, projeté avec ou sans accompagnement musical suivant les forces en présence…
Voir le film : https://vimeo.com/amorce/anomalies/
c/o Ozho Naayé
16, rue du révérend père Lucien Aubry
94 120 Fontenay-sous-Bois
cooperativelamorce@gmail.com