Dans plusieurs pays du Moyen-Orient et de l’Asie centrale, on jette de l’eau derrière celui qui s’en va pour qu’il revienne en bonne santé.
On les appelle, migrants, kaçak, métanastes alors qu’ils sont Aziz, Sidiqi, Housine, Younes. Nous traversons avec eux ces villes non-lieux et ces zones frontières, grandes comme des pays entiers. Du foyer au chaos de la Grèce en crise, en passant par les rues d’Istanbul.
En filigrane de ce voyage, les rêves, les espoirs qu’ils portent. Il n’en est qu’à son début, et ne trouvera peut-être jamais de fin.
C’est l’histoire d’une Europe, de ses réalités, de ses frontières et de ses polices. C’est une histoire d’exil. Comment se raconter, dire son voyage, quand il s’agit de sa vie. Le film est cette rencontre, un voyage croisé qui permettrait la parole. À l’instar d’une frontière, de la langue, des statuts, des lieux possibles pour se voir, on se croise et on s’arrête. Un autre voyage commence alors.
Et c’est l’eau de toutes les mers traversées que nous jetons derrière leurs pas.
Horaires et lieux de diffusion ici
Juin 2011, six mois après la chute du dictateur, à Mezzouna, petite ville des régions intérieures de la Tunisie, la vie semble déjà reprendre son cours normal.
Après les feux de la révolte, quand se fanent l'intensité et l'unanimité du soulèvement, comment continuer ? Comment poursuivre les promesses qu'un souffle révolutionnaire a laissé entrevoir ?
La Parole errante
9, rue François Debergue
93 100 Montreuil
Projection de "Dans le monde d'un chat, il n'y a pas de ligne droite" de Jean Baptiste Leroux et Noémi Aubry, "La Machine d'enregistrement" de Wisam Al Jafari, Firas Ramadan, Tamador Abu Laban et Noémi Aubry, "Le Bal des absents" et "Anomalies" du collectif les Scotcheuses pendant la semaine asymétrique au Polygone étoilé à Marseille.
Voir le programme ici : http://semaineasymetrique2013.blogspot.fr/p/blog-page_7.html
Le Polygone étoilé
1, rue Massabo
13002 Marseille
Projection le 19 octobre aux Voutes dans le cadre du festival des cinémas différents et expérimentaux de Paris
Projection le 14 novembre au festival documentaire Corsica.Doc à Ajaccio
Une rencontre avec trois jeunes réalisateurs palestiniens, réfugiés du camp de Deisheh, autour de leur pratique du cinéma.
La rencontre se fait via la machine d’enregistrement, une caméra Super 8 Nizo. Leur discussion sur le fait de réaliser des films en tant que réfugiés palestiniens, sur ce que c’est que de faire des films en Palestine, s’alterne avec leurs propres gestes, leurs regards sur le camp de Deisheh.
Festival des cinémas différents et expérimentaux de Paris
Les Voutes
19 rue des Frigos
75013 Paris
Festival Corsica.Doc
Palais des congrès
Quai l'Herminier
20000 Ajaccio
Un Cauris, c’était un coquillage blanc, utilisé comme monnaie aux Pays Dogon, région De Mopti au centre Est du Mali, jusqu’au milieu du Vingtième siècle. Jusque là, tout le monde était payé ou payait les autres en Cauris. Une excision coûtait environ 10 Cauris, 10 coquillages.
Le film porte ce titre, parce qu’il nous met devant une réalité, un fait social, une pratique ritualisée et coutumière, l’excision, qui a son prix, qui a sa valeur culturelle aussi. Nous sommes parties au Mali comprendre cela, poser des questions, interroger la culture, aller à la rencontre, se mêler aux gens, à ceux qui luttent là-bas contre cette pratique.
Ce film est un portrait, le portrait de cette lutte, à travers le visage et les paroles de ceux qui veulent envisager le Mali sans l’excision, ceux qui sensibilisent, forment, ceux qui vont dans les villages informer, ceux qui préparent des lois, ceux qui se battent, les femmes, les hommes. Nous sommes parties et sur le chemin du retour nous avons construit ce film.
Cinéma Jean Vilar d'Arcueil
1, rue Paul Signac
94110 Arcueil
Les collectifs Film Flamme, Primitivi et l'Amorce organisent trois jours de projections de films à Marseille les 21, 22 et 23 juin.
Téléchargez le programme ici
Proj. de rue / Mille Bâbords / Le Polygone étoilé
Il y a d’abord la rencontre avec les images d’un film tourné entre 1970 et 1972 par des militants de Lotta continua, Pier Paolo Pasolini et des techniciens du cinéma à Cinecittà : DODICI DICEMBRE. Un film de contre-information, une enquête, un voyage du nord au sud de l’Italie, entre l’urgence de témoigner et celle de donner à voir. On a tenté de déplier cette archive au présent, au cours de vagabondages dont la caméra super 8 se voulait le témoin.
Dans ces repaires que sont un marché, la cour d’un immeuble, un potager collectif, un gymnase de quartier ou la cantine occupée d’une usine, la question de lieux pour vivre s’est peu à peu substituée à celle de l’archive – comme si ce qu’on y cherchait en réalité, ce sont des lieux pour aujourd’hui.
Théâtre de la Girandole
4, rue Édouard Vaillant
93 100 Montreuil
M° Croix de Chavaux, Ligne 9
www.girandole.fr
La Parole errante
9, rue François Debergue
93 100 Montreuil
La Parole errante
9, rue François Debergue
93 100 Montreuil
c/o Ozho Naayé
16, rue du révérend père Lucien Aubry
94 120 Fontenay-sous-Bois
cooperativelamorce@gmail.com